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La Recherche des zones érogènes du corps
Bien connaître son corps et toutes ses zones érogènes permet au pénis de s’enrichir de sensations
nouvelles bénéfiques pour son érection et son excitation.
Cela permet également de développer sa relation au corps
(et diminuer en conséquence l’influence de l’esprit sur lui).
Doté de sensations plus nombreuses et plus variées, le pénis atteint de plus hauts niveaux d’érection et
d’excitation.
Cette connaissance des zones érogènes est statistiquement assez sommaire chez les hommes en général.
Elle est par ailleurs variable selon les individus, d’où l’intérêt d’en faire l’exploration. Cela apporte
également une connaissance plus fine de la libido et de son périmètre, et en conséquence une manière de mieux s’accorder avec sa sexualité.
La Recherche du Point Central d’Énergie du pénis

Une métaphore pour commencer…
Imaginez un piano…
En “jouer” est facile, il suffit de toucher le clavier
il produira des sons.
Mais est-ce de la musique ?
En revanche, si l’on apprend à connaître les notes du clavier,
et la manière de les relier entre elles
alors ces sons deviendront musique !
C’est identique pour le pénis
On peut se contenter de stimuler
son gland lors de coïts ou masturbations souvent semblables.
La Nature faisant bien les choses,
ces stimulations fonctionnent toujours.
Mais on passe à côté de plaisirs beaucoup plus raffinées,
plus riches, plus forts.
Comme pour leurs zones érogènes, les hommes ont une connaissance assez partielle de leur pénis.
Chaque homme est unique, son pénis sera unique également, beaucoup plus sophistiqué qu’on ne pense, un être en soi à la fois physiologique et psychologique (lié à l’esprit, souvent trop) et capable de générer des sensations propres.
À condition de les découvrir et d’apprendre à les ressentir et les utiliser.
Le gland est systématiquement et heureusement érogène mais n’est que la partie apparente d’un ensemble plus riche et plus intense. Chaque pénis possède un point central d’énergie (son PCE, le cœur du réacteur) et des points annexes, souvent intéressants eux aussi. Une géographie érogène propre que la recherche tactile permet de révéler et activer.
La Connexion des zones érogènes avec le Pénis et leur Mémorisation – La Sensualisation du corps
La connexion de toutes les zones érogènes au pénis est primordiale : Elles vont chacune lui apporter des sensations qui une fois mémorisées, vont augmenter son érection puis son excitation. Cette excitation enrichie de nouvelles stimulations permet en retour de sensualiser le corps (en particulier le ventre, les cuisses et les fesses). En conséquence, c’est l’ensemble du corps et non plus le seul pénis qui s’implique dans le rapport sexuel. En retour, l’orgasme diffusera son onde dans le corps entier et non plus au niveau du seul pénis.
Grâce à un corps sensualisé, l’homme laisse de côté l’orgasme mécanique qui fonctionne via le cerveau et met le pénis en action rapidement (souvent trop rapidement) et trop brièvement.
Grâce à un corps sensualisé, c’est lui tout entier et non plus le seul pénis qui est impliqué dans le rapport sexuel.
La maitrise de l’orgasme devient plus facile : La montée est plus douce, plus globale, son contrôle et sa maitrise plus fluides et les orgasmes obtenus plus riches, plus denses et plus longs. Car l’orgasme, non limité au seul pénis, diffuse en retour son onde dans l’Ensemble du corps.
Le Contrôle de l’éjaculation (le PNR ou point de non-retour)
Élever le niveau et choisir le Moment
Chaque pénis possède son Point de Non-Retour (PNR), point bascule au-delà duquel l’éjaculation se déclenche sans possibilité de retour en arrière (même s’il existe un point particulier qui peut agir comme un frein). Précision : le PNR n’est pas le point de l’orgasme proprement dit, qui précède de 2 secondes environ l’éjaculation (cette précision sera utile pour ceux souhaitant pratiquer le multi-orgasmes).
Le point d’éjaculation (PNR) est intéressant à situer pour en acquérir le contrôle. Car il est possible d’en
élever le niveau. Pour cela il faut également déterminer le Point de Presque Non-Retour (PPNR), point qui précède le PNR d’une quinzaine de secondes.
Apprendre à franchir le PPNR tout en restant proche du PNR permet au pénis et à son énergie orgasmique de se maintenir dans une zone de quasi orgasme que l’on va également apprendre à maîtriser.
Chaque aller-retour de stimulation (sur le pénis ou sur une zone érogène) permet d’osciller au sein de cette petite zone, et chaque surcroît de tonicité généré va permettre l’élévation lente et sûre du PNR.
Le pénis fonctionne alors comme un ressort que l’on tend.
Et plus ce ressort sera tendu, plus l’orgasme sera puissant

Schéma de la courbe du plaisir
Plaisir anal : pour les hommes hétérosexuels aussi
La région anale est souvent une zone érogène significative, pas seulement chez les homosexuels ou bisexuels pratiquant une sexualité passive, mais aussi chez les hommes hétérosexuels, même si par éducation ou parfois blocage mental elle est souvent difficilement acceptée, voire niée.
Partie prenante de la géographie érotique, constitutive du profil de la libido, la zone anale mérite donc
d’être explorée, de manière à vérifier si elle peut enrichir le pénis de nouvelles stimulations.
Car contrairement à ce que certains adeptes de la seule pénétration passive pensent, le centre du plaisir a toujours son siège et son moteur au niveau du pénis.
La région anale est à considérer dans son acceptation large, incluant sa partie externe : périnée, raie, bas des testicules, circonférence de l’anus.
Cas particulier :
L’orgasme auto-généré
Pour les pratiquants du rapport passif anal : apprentissage de l’orgasme auto-généré
(générer érection + excitation + éjaculation par le seul fait d’être pénétré sans avoir à toucher le pénis)
Autres thèmes
Connaitre sa libido et être en accord avec elle
La recherche des zones érogènes du corps et leurs connexions au pénis donnent une idée précise du profil de la libido et en conséquence des préférences sexuelles qui en résultent. Le pénis sera toujours plus “heureux” d’élargir sa palette d’influences et en conséquence de procurer une sexualité épanouie.
Correction des problèmes éventuels : éjaculation précoce ou tardive, perte d’érection au moment de l’acte, peur de ne pas “assurer”, non estime de son corps ou de son pénis, hyper-masturbation…
La notion de plaisir ne siège pas dans le seul cerveau. Car dans ce cas, il impose et dicte tous les comportements, et le pénis est réduit au rang de simple outil au service du mental.
Cette situation est à l’origine de tous les dysfonctionnements sexuels remarqués : érection non constante, perte d’érection aux moments décisifs, éjaculation précoce ou tardive, peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas assurer ou de paraître inexpérimenté, jusqu’aux situations d’hyper-masturbations, quand le pénis n’est plus seulement un outil, mais devient un esclave, une machine à se masturber.
La sensualisation du corps diminue mécaniquement l’influence de l’esprit sur le pénis. Une fois acquise, la perception se modifie petit à petit et la cérébralité baisse.
Découvrir son corps, apprendre à ressentir ses zones érogènes, vivre leurs influences sur le pénis, ressentir ses érections, ses excitations, apprendre à gérer son orgasme… sont autant d’opportunités d’apprendre à aimer son corps et son pénis, quelles que soient leurs formes et leurs tailles.
Remarque : contrairement au cliché, les performances d’un pénis ne dépendent pas de sa taille ni de sa forme.
Le plus important pour vous devient ce que vous ressentez, et non ce que les autres pensent de vous (ou ce que vous imaginez qu’ils pensent). L’estime de soi, comme celle de son pénis, passe par la perception du corps.